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Marie à tout prix
23 mars 2008

Voyage, voyage

20379222_mJ’ai reçu un tag de Londoncam créée par Mlle Fleur de Palmier, elle-même .

Les règles :

"Si la patate t’arrive dans les mains (ou sur l’écran on va pas chipoter) à toi de nous raconter :
- ta pire expérience dans les transports,
- celle qui t’a fait sourire, parce qu’il faut mieux rire que pleurer dans certains cas!
- le mode de transport le plus original que tu aies pratiqué, celui dont tu souviendras longtemps par sa particularité, son originalité

Bien entendu à la fin tu relances la patate à qui tu veux, je suis pas bien méchante je n’impose pas de nombre de victimes."

C'est parti. Bon courage car c'est un peu long!

Ma pire expérience : je me suis rendue compte que j’avais eu plusieurs fois très peur sur la route mais celle-ci est peut être la pire car j’étais au volant.

Il y a un an, je passe avec l’ex-amoureux 24h à Samos, petite île à 10 km de la Turquie. On décide (enfin surtout moi) de louer une voiture car comme nous ne restons qu’une journée et je n’ai pas envie qu’on perde trop de temps à attendre les bus et autres.

Nous louons une toute petite voiture, genre la twingo, c’est gros à côté.

Deux routes pour nous mener à Pythagore ( ça ne s’invente pas !) Nous décidons de partir sur la côte. On prendra celle par les terres au retour.

Nous suivons la route et tombons sur un petit port magnifique mais qui s’avère aussi être un cul de sac. On demande notre route au seul restaurant ouvert. Ça a l’air simple. «  Vous verrez une route sur la gauche, pendant 2 km la route est mauvaise et après c’est bon ». On repart et on voit une route à gauche. Effectivement, la route est mauvaise. Plus on monte, pire c’est. Je précise que je conduis car l’ex amoureux a bien son permis mais l’utilise tout au plus 10 minutes par an. Plus ça va, moins ça va. On roule à 5 km/heure sur une route de terre avec d’énormes cailloux au milieu. C’est plus un 4x4 dont on aurait eu besoin. Je fais du slalom entre ces pierres. On croise en tout et pour tout en une heure 2 voitures, évidemment des camionnettes bien plus adaptées. Je crois qu’on n’y arrivera jamais. Je transpire, je commence même avoir les larmes aux yeux quand j’entends du bruit bizarre. Je pense qu’on a cassé la voiture car quand je tourne le volent, cela fait un bruit épouvantable. Je me dis qu’on va rester là sur un chemon grecque pendant des heures. Et puis, miracle, on retrouve une route normale. On doit arriver à Pythagore. Ah, non, on a fait une boucle. On est revenus à notre point de départ. Autant dire qu’après, on a pris la route par les terres refaite l’année précédente par l’union européenne.

Celle qui me fait sourire : Barcelone, été 2003 avec une amie. Nous prenons un train pour rentrer à Perpignan où nous attendent des amis de mes parents.

Le train qui relit Barcelone à la frontière est un mélange de travailleurs des villes alantours et de touristes sans le sous venant de toute l’Europe. Nous discutons avec un catalan rentrant chez lui quand nous nous rendons compte que ça fait un petit moment qu’on est arrêté dans une gare. Tellement que le petit iguane dans notre wagon commence à avoir froid avec la clim. Oui, un iguane dans un train de banlieue catalan.

Au bout d’un moment, on nous annonce un feu dans les Pyrénées. De fait, le train ne peut pas passer. Tout le monde commence à parler. On redémarre pour la gare suivante où nous attendent des bus. C’est un peu le bazar. Il me semble qu’il y a assez peu de bus pour tenir tout ce monde. On a chaud ( été 2003 : canicule !) A un moment, un monsieur dit «  Para Francia, a la izquierda, para España, a la derecha ». Des italiens demandent où ils doivent aller, de même pour des suisses. Le monsieur reprend «  Para Europa, a la izquierda. Para España, a la derecha ». Je monte dans un bus. Il ferme les portes. Euh, mon amie est dehors. Je ressors. Ensemble jusqu’au bout. On attend d’autres bus. Ah, un autre. On monte toutes les deux mais il y a un monsieur devant moi et seulement 2 places dans tout le bus. Je suis en train de me dire qu’il va falloir redescendre encore une fois quand j’entends les italiens au fond du bus dire au monsieur qu’il doit descendre car on est avec eux. Evidemment, on ne les connait ni d’Eve, ni d’Adam mais on ne va pas les contredire. Le monsieur redescend. Je me retrouve assise à côté d’un allemand pendant que mon amie se retrouve sur la banquette du fond avec 4 italiens qui n’arrêtent pas de lui parler. Elle est morte de rire car elle ne comprend absolument pas un mot. Mais qu’importe, le moment est agréable.

On arrive dans une gare pour prendre un train puis encore un autre à la frontière. L’espacement entre les rails n’est pas le même entre la France et l’Espagne. La SNCF a bien fait les choses et plein de dames habillées en rouge aident les pauvres passagers à 22h passée. Evidemment, tout le monde a loupé son train. Nous avons plus de 3 heures de retard. Pour Perpignan, merci de monter dans le train pour Metz. Metz, pff, qui pourrait avoir envie d’aller là bas. On arrive à 22H30 à Perpignan, avec le sourire car ce voyage nous aura permis de parler avec des catalans, un allemand et des italiens.

Pour la petite histoire, un mois après, on m’appelait pour aller en formation pendant un an à Metz ;-)

La  plus originale : Toujours avec ex-amoureux, en Jordanie cette fois. A Petra, beaucoup de touristes font un tour de chameau. Ça me tente bien mais je n’aime pas trop le côté « touriste » de la chose alors je m’abstiens et traverse le site avec mes petits pieds. Deux jours après, nous sommes dans le désert du wadi rum tous les 2 et le chauffeur de la Jeep. Nous nous sommes arrêtées pour faire un peu d’escalade quand un chameau et son propriétaire apparaisse. Il me propose de m’emmener jusqu’au prochain site avec son chameau. Là, j’accepte. L’ex amoureux part avec la jeep. Et moi, je reste au milieu du désert seule avec ce bédouin bien assise sur le chameau. J’ai totalement confiance. Je profite juste à fond de ce moment. Rien à des km. Juste des paysages magnifiques et le silence. C’est à la fois mon moyen de locomotion le plus original mais surtout l’une de mes plus belles expériences de voyage. J’ai juste trouvé que c’était trop court. L’ex amoureux m’a quand même pris en photo quand je partais. Oui, au début de l'article, c'est moi!

Je passe ce tag à Sofiso et à Gwaelle, deux voyageuses qui ont je suis sure plein de choses à raconter !

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Commentaires
M
> Londoncam : c'était beaucoup trop court. A peine 20 mn<br /> <br /> > Sofiso : j'avais surtout peur de combien ça allait nous couter ;-)<br /> <br /> > L'alouette : et encore, ce n'est qu'un échantillon
L
Que de voyages...
S
Coucou ! <br /> <br /> Je comprends trop bien ton état pour le pire truc ! quelle horreur ce genre de chemin ! <br /> <br /> J'essaye de prendre le temps de répondre au plus vite miss... <br /> <br /> Biz
L
Drôlement chouette tes réponses, j'aime particulièrement la dernière, ça a du être magique... Ca a duré combien de temps la balade ?
Marie à tout prix
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